L’année prochaine marquera le 100e anniversaire de l’École internationale de Genève, mieux connue sous le nom d’ECOLINT. Il s’agit de la première école internationale du monde moderne. Sa création va de pair avec l’établissement de la Société des Nations et l’arrivée de fonctionnaires internationaux à Genève. L’école, qui a débuté avec huit élèves et trois professeurs, compte aujourd’hui trois campus dans les cantons de Genève et de Vaud, avec des milliers d’élèves d’origines diverses. Parmi ses plus illustres anciens élèves figure Indira Gandhi.
Afin de réfléchir à l’éducation internationale, ECOLINT a organisé un colloque sur les origines de l’éducation internationale et son avenir. Le colloque s’est ouvert sur une présentation historique de l’école par Alejandro Rodríguez-Goivo, archiviste de la Fondation. Il a été suivi par d’autres sessions sur la participation active d’ECOLINT dans la construction du Baccalauréat International, ou l’influence de l’Education Nouvelle et de ses pédagogues dans les débuts d’ECOLINT. Parmi les intervenants figuraient Michael Aeschliman, Joost Raessens, Federico Ferretti, Conan de Wilde, Ian Hill et Conrad Hughes.
Le directeur de l’OIDEL, Ignasi Grau, a fait sa présentation en pensant à l’avenir plutôt qu’au passé d’ECOLINT : à quoi ressemble l’avenir de l’éducation dans un monde dominé par l’intelligence artificielle et l’immédiateté de la technologie ? La présentation de M. Grau a permis d’encourager ECOLINT à revendiquer une éducation basée sur la connaissance et la confiance dans la communauté éducative, y compris les parents.