L’objectif principal de la conférence organisée par l’éducation catholique albanaise (KKEKSH) était d’aborder, dans une perspective européenne, les défis auxquels l’éducation est confrontée en Albanie. Il s’agit notamment de la nécessité de développer des outils législatifs et une culture politique qui encourage une plus grande ouverture et une plus grande transparence afin de parvenir à un système éducatif plus inclusif. La conférence n’a pas seulement cherché à revendiquer le pluralisme éducatif pour les écoles catholiques, mais aussi pour les diverses options religieuses, philosophiques et éducatives présentes en Albanie.

L’événement a été ouvert par l’archevêque de Tirana-Durres, Mgr Arjan Dodaj, suivi des interventions de la présidente du Parlement albanais, Mme Lindita Nikolla, et de la coordinatrice nationale de l’enseignement catholique albanais, Sœur Teuta Buka.

Ignasi Grau, directeur de l’OIDEL, a participé à cette réunion afin de comparer le pluralisme éducatif en Albanie avec celui d’autres pays de l’UE. M. Grau a souligné que la reconnaissance constitutionnelle de la liberté d’éducation et le soutien financier public accordé aux parents pour qu’ils choisissent l’éducation de leurs enfants sont des pratiques courantes dans l’UE. Cette présentation a mis l’accent sur le fait qu’une caractéristique essentielle de la démocratie est d’offrir des espaces de confiance aux citoyens, y compris dans le domaine de l’éducation.

Parmi les autres intervenants de premier plan, citons la vice-ministre albanaise de l’éducation, Mme Nina Guga, le professeur Jan de Groof, la directrice de l’éducation de l’UNICEF en Albanie, Mme Ermelinda Gjocaj, et le directeur de Soft Tulip, M. Eric Bloemkolk.

L’OIDEL a profité de cette occasion pour échanger sur les défis et les opportunités au niveau international avec différents leaders de l’éducation albanaise.