Résumé du colloque international à Paris le 9 mai 2019

Le 9 mai 2019, l’ OIDEL a organisé un colloque international à Paris intitulé  « L’éducation: un droit culturel. Repenser l’éducation aux XXIème siècle ? » dans la magnifique Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Cet événement a débuté par le discours de Monsieur Georges Haddad, président de l’ Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui a fait un bel hommage à Alfred Fernandez, ancien directeur général de l’OIDEL décédé en Octobre 2018.

Les interventions des orateurs on été consacrés à réfléchir sur deux thèmes : «  Sur quelles bases repenser les systèmes éducatifs ? » et « En quoi l’approche culturelle peut-elle apporter des solutions pérennes ? ».

Monsieur Singh, ancien rapporteur spécial sur le droit à l’éducation, a signalé que l’éducation n’est peut pas être vu comme une marchandise, il faut un partenariat plus important entre le publique et le privé. Il faut apprendre à vivre ensemble, afin de participer et coopérer avec les autres dans toutes les activités humaines. Il finit son exposé en disant que l'éducation est un bien essentiel.

Monsieur Sobhi Tawill, de l’UNESCO, a transmis le besoin de repenser l’école sur une perspective humaniste et mettre l’accent sur la finalité de l’éducation, en reconnaissant que la société est en pleine transformation. Existe une dimension social et spirituell à respecter. "L'humanité appelle à devenir c'est qu'elle n'a encore jamais été".

Emmanuel Decaux, de l’ Université de Paris 2 Panthéon-Assas, souligne le besoin de former les éducateurs, mobiliser toutes les parties prenantes et élaborer de méthodologies pour mieux définir les champs d'additions de l’éducation.

La quatrième intervenante, Madame Dubourg-Lavroff, Inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), pense que c’est dangereux de ne pas évaluer de façon scientifique la pertinence du projet d’éducation. L’éducation doit prendre en compte le développement durable et les individus, et les centres d’enseignement doit avoir d’avantage d’autonomie.

Dans la deuxième table ronde, Monsieur Charles Glenn, professor et ancien doyen de la Faculté d’éducation de Boston University, a parlé de comment la dimension culturelle est essentielle et de que c’est très nécessaire de reconnaitre et protéger indépendance des institutions de la société civile.

Madame Luisa Ribolzi, professeure émérite à l’Université de Gênes, évoque que nous ne pouvons être simplistes, et que chaque école doit fournir un enseignement de qualité en respectant l’égalité car l’éducation est une ressource de qualité de vie. C’est justement pour ça que l’État doit assuré la qualité et servir le citoyen.

Le septième intervention fut celle de Monsieur Armel Pécheul, professeur agrégé de droit public, recteur d’Académie, Université d’Angers, Président de l’Enseignement et Liberté, pense qu’il faut établir entre les citoyens une égalité de faits, car l’intérêt commun de la société doit primer et assurer la formation de l’humanité.

Ignasi Grau, directeur adjoint de l’OIDEL, fut le dernier intervenant du colloque, affirmait que le droit culturel est étroitement lié au droit à l’éducation, et que ne doit pas uniquement servir à former des connaissances. Il faut que la société civile, les parents et l’école aillent un dialogue instructif pour construite une identité.

Dans les semaines qui suivent le colloque, l’OIDEL a l’intention de reprendre toutes les remarquables interventions et les publier dans livre. On vous tiendra au courant.

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