Pour la première fois, l’OIDEL a collaboré avec l’Universidad de los Hemisferios (Quito, Equateur) afin d’organiser une formation intitulée « Derechos Humanos y Ambiental 2024 ». Celle-ci s’adressait aux étudiants en master de droit de cette université.
Le premier jour, les étudiants ont participé à un débat du Conseil des droits de l’homme consacré à la situation des droits de l’homme en Ukraine. Après une visite du Palais des Nations, le groupe a visité la bibliothèque et les archives, offrant ainsi aux participants l’opportunité de découvrir les ressources essentielles de cette organisation internationale. La journée s’est conclue par une session dédiée au droit à la paix.
Le deuxième jour a débuté dans les locaux du IBE-UNESCO et a été marqué par des sessions intéressantes abordant les thématiques de la liberté d’expression et du rôle croissant de l’intelligence artificielle dans l’éducation et le futur de l’apprentissage. Par la suite, une visite de Genève a permis aux participants de découvrir la ville sous un nouvel angle, mettant en lumière son statut de ville emblématique des droits de l’homme et du droit humanitaire.
Le troisième jour du séminaire a débuté par la participation des intervenants à une présentation informative du DOCIP sur l’examen périodique universel (EPU), offrant ainsi un éclairage sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme. Cette séance a été suivie d’un jeu de rôle dans lequel chaque participant est devenu représentant d’un pays ou de la société civile et a dû défendre ses intérêts lors d’une simulation de session de l’EPU consacrée aux droits des peuples indigènes.
L’après-midi a été rythmé par des sessions abordant divers sujets, notamment les droits des femmes et l’établissement d’alliances stratégiques.
Enfin, la journée s’est conclue par une visite à la mission permanente de l’Équateur. L’ambassadeur a généreusement partagé ses idées de travail quotidien et les priorités générales de la mission, offrant aux participants l’opportunité de mieux comprendre le rôle et les responsabilités des missions diplomatiques dans la promotion des droits de l’homme.
Enfin, la formation s’est achevée avec deux sessions, organisées par le HCDH et le Comité des ONG sur la liberté de religion ou de conviction (NGO Committee on Freedom of Religion or Belief). Ces sessions ont porté sur des droits fondamentaux (le droit à l’eau, et la liberté de religion ou de conviction) et ont offert un espace de réflexion enrichissant sur les défis et les enjeux liés à la protection de ces droits fondamentaux à l’échelle mondiale.
L’OIDEL a eu le plaisir d’organiser cette formation sur les droits de l’homme en collaboration avec l’Universidad de los Hemisferios et se réjouit de futures collaborations.