Du 12 septembre au 7 octobre, la 51e session du Conseil des droits de l’homme s’est tenue à Genève, avec un nombre croissant d’États et de membres de la société civile participant en personne.
L’OIDEL a participé à plusieurs discussions en faisant des déclarations orales et a assisté à plusieurs événements parallèles qui sont résumés ci-dessous :
Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, 15 septembre
Le Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, Tomoya Obokata, a présenté son nouveau rapport. Dans ce document il mentionne que le manque d’accès à une éducation de qualité peut conduire à des formes contemporaines d’esclavage, touchant particulièrement les personnes appartenant à des communautés minoritaires.
L’OIDEL, dans son intervention orale de Mayca San Andrés, a souligné qu’une « éducation de qualité » est celle qui permet aux enfants non seulement d’acquérir des compétences liées au travail, mais aussi de se développer de manière holistique en tant qu’êtres humains, en reconnaissant leur identité culturelle et spirituelle.
Réunion-débat sur les droits des peuples autochtones, 28 septembre
Pendant la table ronde sur les droits des peuples autochtones, Ignasi Grau, au nom de l’OIDEL, a souligné que l’éducation des peuples autochtones doit leur permettre d’être autonomes, mais aussi de les rendre profondément – et non superficiellement – conscients de leurs racines. De cette manière ils peuvent identifier et prendre action en face des défis de leurs communautés.
Cette déclaration orale a été co-signée par l’OIEC.
L’OIDEL a également co-signé les déclarations orales sur le droit au développement et sur l’éducation aux droits de l’homme. Cette dernière déclaration souligne que l’éducation aux droits de l’homme dans des cadres non formels joue un rôle important, en élargissant l’accès, en particulier pour les jeunes en situation d’exclusion et de vulnérabilité, et complète de manière significative l’apprentissage des droits de l’homme dans l’éducation formelle.
Réunion de la Plate-forme des ONG sur le droit à l’éducation avec la nouvelle Rapporteuse Spéciale sur le droit à l’éducation, 15 septembre
Les membres de la Plateforme des ONG sur le droit à l’éducation se sont rencontrés avec la nouvelle Rapporteuse Spéciale sur le droit à l’éducation, Farida Shaheed, a eu lieu dans le bâtiment Motta du Haut-Commissariat. Cette plateforme, coordonnée par l’OIDEL, sert à donner la parole à la société civile sensible au droit à l’éducation. L’objectif de l’événement était de présenter le travail de la plateforme et de ses membres à la nouvelle Rapporteuse, et d’avoir un aperçu des priorités de la Rapporteuse Spéciale dans les années à venir.
Suivi de plusieurs résolutions
Pendant les trois semaines de la session du Conseil des droits de l’homme, l’OIDEL a suivi les résolutions sur « la jeunesse et les droits de l’homme » et le « Programme mondial d’éducation aux droits de l’homme ».