Genève (Suisse), setpembre/octobre 2024
Entre le 9 septembre et le 11 octobre 2024, la 57ème Session Régulière du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a eu lieu à Genève, avec la participation active d’OIDEL aux discussions clés concernant la protection des droits de l’enfant, le rôle de l’éducation dans la promotion de la paix et de la tolérance, et les droits des familles en matière d’éducation.
Déclaration Orale Lors du Panel sur l’Éducation de Qualité pour la Paix et la Tolérance pour Chaque Enfant
Le 17 septembre, lors du Panel sur l’Éducation de Qualité pour la Paix et la Tolérance pour Chaque Enfant, María Sol Caballero, représentant OIDEL, a souligné l’importance fondamentale pour les enfants de comprendre leur identité. Caballero a insisté sur le fait que cette compréhension est une condition préalable cruciale pour développer des compétences de vie essentielles, telles que la négociation et le dialogue honnête. Elle a souligné que les enfants issus de minorités sont souvent confrontés à la négation de leur identité, ce qui les rend plus susceptibles à l’isolement et à la manipulation. En favorisant un sentiment d’appartenance et d’appréciation pour les identités diverses, nous pouvons créer un cadre éducatif qui promeut la paix et la tolérance dans nos sociétés pluralistes.
Déclaration Orale Lors du Débat Général sur la Protection des Droits Éducatifs
La représentante d’OIDEL, Josyane Zingg, a souligné qu’un moyen efficace de protéger les droits des enfants est d’établir des systèmes éducatifs pluralistes. Elle a fait référence à l’Article 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui reconnaît le droit des parents de choisir le type d’éducation que reçoivent leurs enfants. Zingg a exprimé son optimisme quant aux progrès législatifs réalisés depuis 2016, mais a souligné le défi persistant auquel de nombreuses familles font encore face : devoir s’appuyer sur leurs moyens financiers pour prendre des décisions éducatives. Elle a également attiré l’attention sur la polarisation croissante autour de la question du pluralisme éducatif, citant des pays comme la Corée du Nord, Cuba, l’Afghanistan et la Macédoine du Nord, où les citoyens se voient explicitement refuser le droit au choix éducatif. Cela révèle un lien critique entre la suppression des libertés individuelles par les gouvernements et la manipulation stratégique de l’éducation comme mécanisme pour limiter ces libertés. Cela souligne la nécessité de protéger la liberté éducative en tant que contre-mesure essentielle contre de tels abus gouvernementaux. Il convient de noter que toutes les données utilisées pour cette déclaration orale proviennent de l’Indice de Liberté Éducative 2023 récemment publié.
Panel sur les Obligations des États et le Rôle de la Famille dans le Soutien aux Droits de l’Homme
Mme Zingg a également participé au Panel sur les Obligations des États concernant le Rôle de la Famille dans le Soutien aux Droits de l’Homme, un thème ancré dans la Résolution 54/17 du HRC. Lors de cette session, Zingg a réaffirmé l’engagement de l’organisation en faveur du pluralisme éducatif et des droits des parents, tels qu’ils sont définis dans les instruments internationaux des droits de l’homme. Elle a souligné que les parents doivent avoir le droit de choisir l’éducation de leurs enfants. Elle a exprimé son inquiétude face à la polarisation croissante autour de la question du pluralisme éducatif. Zingg a exhorté la communauté internationale à reconnaître que le droit à l’éducation appartient fondamentalement aux enfants, et que les familles doivent être soutenues pour jouer un rôle clé dans la réalisation de ce droit.
Les Efforts Continus d’OIDEL en Matière d’Éducation et de Droits de l’Homme
Au cours de la session de cinq semaines, OIDEL a maintenu son implication active dans des résolutions clés liées à l’éducation et aux droits de la famille. L’organisation a réitéré son engagement à défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales au sein des cadres éducatifs, en soulignant le rôle vital que jouent les familles dans la protection du droit à l’éducation. OIDEL a été particulièrement engagé dans les négociations informelles sur la Résolution du Conseil des Droits de l’Homme concernant l’Éducation et l’Apprentissage en Droits de l’Homme, plaidant pour l’inclusion d’une approche culturelle dans les discussions afin d’assurer que diverses perspectives soient reconnues et valorisées.