Genève (Suisse), 27–28 novembre 2025 | Dans le cadre des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme a tenu la 18e session du Forum sur les questions relatives aux minorités, sur le thème « La contribution des minorités à des sociétés diverses, résilientes et pacifiques », à laquelle OIDEL a participé activement. Cette année, le Forum s’est concentré sur la manière de mieux reconnaître le rôle essentiel des minorités dans la construction de sociétés inclusives, ainsi que sur les obstacles persistants à leur pleine participation.
Le premier point de l’ordre du jour, « Renforcer la confiance et la cohésion sociale : lever les obstacles à la coexistence pacifique », a examiné les causes structurelles de la méfiance, de l’exclusion et des tensions entre groupes, et a mis en lumière des initiatives menées par les États et les communautés pour promouvoir le dialogue, la médiation, le multilinguisme et les efforts visant à lutter contre la stigmatisation.
Déclaration orale d’OIDEL lors du dialogue interactif sur le point 1
OIDEL est intervenue pour rappeler que la cohésion sociale est renforcée lorsque la diversité est reconnue comme une richesse. Dans sa déclaration, l’organisation a souligné que les minorités ne sont pas des acteurs périphériques, mais une partie intégrante du tissu social, et que cette reconnaissance doit se refléter dans les systèmes éducatifs.
OIDEL a mis l’accent sur l’importance de la liberté d’enseignement pour les communautés minoritaires, en particulier sur le droit des parents de choisir une éducation conforme à leur culture, leur langue et leurs convictions. L’organisation a également rejeté l’idée selon laquelle la diversification des modèles éducatifs conduirait à une fragmentation sociale, en rappelant qu’une étude menée avec le CEU-CEFAS n’a montré aucune corrélation entre la liberté d’enseignement et la fragmentation sociale.
Enfin, OIDEL a rappelé que, si les écoles dirigées par des minorités doivent respecter les normes éducatives fixées par l’État, ces normes ne devraient pas être conçues de manière à porter atteinte aux droits culturels ou parentaux. Une véritable cohésion sociale émerge lorsque les États font confiance aux communautés et les reconnaissent comme des partenaires à part entière dans la construction de leurs systèmes éducatifs.
OIDEL salue l’importance accordée par le Forum à la participation active des minorités à la construction de sociétés plus inclusives, justes et résilientes, et réaffirme son engagement en faveur d’une éducation qui respecte et valorise la pluralité des identités.
Voir l’intervention complète ici : https://youtu.be/liLBj-iINZI



