Dans le cadre de notre engagement continu en faveur des droits et libertés dans l’éducation, OIDEL a participé activement au Dialogue Formel de l’UNESCO sur le Droit à l’Éducation, tenu le 14 Décembre 2023. Cet événement significatif, organisé en collaboration avec le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur le Droit à l’Éducation et le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (OHCHR), a marqué une contribution vitale au 75ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et au 63ème anniversaire de la Convention de l’UNESCO contre la Discrimination dans l’Éducation. Accueilli au siège de l’UNESCO et en ligne, le dialogue a réuni un groupe diversifié de représentants de pays, d’experts en éducation, de jeunes et de diverses parties prenantes. L’objectif pour l’avenir était de réfléchir aux prochaines étapes sous un angle des droits humains concernant le droit à l’éducation.
Dans ce forum prestigieux, OIDEL a souligné l’importance de répondre aux besoins éducatifs des minorités culturelles non dominantes, y compris les peuples autochtones. Reconnaissant la diversité croissante de notre monde, le directeur de l’OIDEL a mis en évidence la nécessité de systèmes éducatifs qui respectent et répondent à différents milieux culturels et convictions morales. Notre intervention s’est concentrée sur le rôle crucial des systèmes éducatifs pluralistes où les parents ont la liberté de choisir une éducation alignée sur leurs valeurs culturelles et morales. Ignasi Grau a insisté sur l’importance de reconnaître le droit des entités non étatiques à établir des écoles non gouvernementales, comme le reconnaissent les principales conventions internationales des droits de l’homme.
Un point significatif de l’intervention de Grau a été la préoccupation concernant le financement équitable. OIDEL a souligné que sans accès au financement public, les familles de minorités non dominantes, en particulier celles à revenus limités, sont confrontées à des obstacles pour choisir une éducation acceptable et adaptable pour leurs enfants. En référence au document de recherche orienté vers les politiques discuté lors de l’événement, nous avons exprimé des inquiétudes concernant des recommandations qui pourraient conduire à une plus grande inégalité, affectant particulièrement les écoles non gouvernementales, telles que les institutions basées sur la foi ou celles offrant une éducation sous des perspectives culturelles ou pédagogiques minoritaires.
Citant des exemples des Pays-Bas, de Slovénie et des résolutions récentes du Parlement Européen, OIDEL a souligné l’importance des cadres juridiques et du soutien financier pour toutes les catégories d’écoles, y compris les écoles privées à but non lucratif. Cet événement a servi à OIDEL pour plaider en faveur de la responsabilité et de conditions juridiques claires pour les écoles non étatiques, mais a mis en garde contre des politiques qui limitent l’accès au financement et, par conséquent, les choix éducatifs pour les familles de minorités à faible revenu.